“Quand beaucoup de choses circulent plus rien ne circule.” – Stephane Raynaud
Cette phrase de Stéphane Raynaud, directeur de publication de La Profession Comptable, résume à elle seule le paradoxe que vivent déjà les cabinets.
Lors du webinaire “Trop de flux tue le flux”, organisé conjointement par La Profession Comptable et MyCompanyFiles, il a livré une lecture lucide et sans détour de la réforme de la facturation électronique : une réforme qui, loin de simplifier les choses, risque d’ajouter un nouveau flux à un système déjà saturé.
Un cabinet déjà saturé de flux
Aujourd’hui, les cabinets comptables voient affluer une multitude de flux numériques : des factures, des documents, des données, des échanges de toutes parts. Chaque nouvel outil, chaque plateforme ou service connecté ajoute son propre flux à l’écosystème existant.
Et comme le souligne Stéphane Raynaud, le risque est évident :
“Quand beaucoup de flux arrivent dans un cabinet, il y a un risque : c’est qu’à un moment donné, plus rien ne circule.”
Mais cette complexité ne se limitera pas aux seules factures électroniques.
Stéphane Raynaud insiste : à l’horizon 2026, 2027, 2028, les cabinets devront gérer une pluralité de flux, des flux comptables FE et non-FE, des flux sociaux, des flux juridiques, et bien d’autres encore. Une diversité de formats, de sources et de rythmes qui rendra la gestion de l’information encore plus complexe et difficile à maîtriser sans une vision centralisée.
Pour Stéphane Raynaud, le défi ne se situe plus sur le plan technique : cet aspect est déjà pris en charge par l’écosystème digital de la profession comptable, qui travaille à rendre les outils interopérables et conformes à la réforme. Le véritable enjeu, lui, est structurel et organisationnel : comment le cabinet va-t-il s’adapter pour absorber cette diversité de flux, les hiérarchiser, et continuer à garder la main sur leurs échanges ?
Et derrière cette idée, il y a un enjeu plus large : préserver la maîtrise des flux, c’est aussi préserver la maîtrise de la relation client.
Dans un environnement où de nouveaux acteurs, notamment certaines banques devenues Plateformes Agréées, s’invitent désormais dans les échanges entre le cabinet et ses clients, le risque est que le cabinet perde la maîtrise de cette relation directe. D’où la nécessité d’un portail capable de garder une vision d’ensemble sur tous les flux, et de préserver l’indépendance du cabinet dans la gestion de cette relation.
Orchestrer, pas subir : la réponse MyCompanyFiles
C’est exactement le constat partagé par Charles-Olivier Diebold, fondateur de MyCompanyFiles.
“La réforme va inévitablement diversifier les flux, mais cela ne doit pas se traduire par une perte de maîtrise pour les cabinets.”
Depuis bientôt 15 ans, MyCompanyFiles aide les cabinets à maîtriser cette diversité.
Son portail client centralise tous les échanges entre le cabinet, ses outils métiers et ses clients, documents comptables, justificatifs, relevés bancaires, pièces de clôture, etc.
Avec plus de 80 interconnexions actives, le portail MyCompanyFiles est aujourd’hui un véritable chef d’orchestre de l’écosystème numérique des cabinets.
La réforme de la facturation électronique ne fait qu’élargir cette mission. Avec MyHubFE, le nouveau module intégré au portail, MyCompanyFiles devient l’orchestrateur des flux de facturation électronique.
Concrètement, le cabinet peut désormais :
- se connecter aux Plateformes Agréées utilisées par ses clients,
- centraliser tous les flux FE dans un seul espace,
- et piloter les statuts de factures électroniques sans changer d’environnement de travail.
Mais surtout, le portail permet au cabinet de rester le point central de la relation client.
Dans un contexte où de nouveaux acteurs (banques, plateformes, opérateurs) tentent de s’insérer dans la chaîne d’échanges, MyCompanyFiles garantit que le cabinet conserve la visibilité, la maîtrise et la confiance de ses clients.
Et si le module MyHubFE de MyCompanyFiles peut aujourd’hui accompagner la profession avec autant de maturité, c’est parce qu’elle s’appuie sur l’expérience du groupe Visma (qu’elle a rejoint en 2024), dont plusieurs entreprises en Europe ont déjà vécu la transition vers la facturation électronique.
Leurs retours d’expérience concrets permettent à MyCompanyFiles d’anticiper les défis à venir et d’accompagner les cabinets français avec plus de sérénité, de méthode et de sécurité.
En conclusion
La facturation électronique n’est qu’un début : d’ici quelques années, les cabinets devront composer avec une multitude de flux comptables, sociaux, juridiques et financiers tous interconnectés. La question n’est plus combien de flux gérer, mais comment les orchestrer !
Pour visionner l’intégralité de cet échange, le replay est disponible ici.
